Votre fils / fille fait sa première rentrée à la maternelle d’ici quelques mois et vous ne comprenez pas pourquoi il/elle n’est pas prêt à aller au pot dès qu’une envie pressante se présente. Pourtant, son copain de crèche, plus jeune de 3 mois, y arrive sans problème.
Certains enfants marchent déjà à 10 mois, d’autres à 20 mois… pour l’acquisition de la propreté c’est pareil ! Tout est une histoire de patience, et vous ne pouvez que soutenir votre bambin tout en douceur. Ainsi vous l’aiderez à installer sa routine du pot plus rapidement.
Mes conseils & mes expériences pour mettre fin à un apprentissage de la propreté difficile, et tout ce que vous devez savoir pour moins vous inquiéter avant que votre petit bout soit prêt 👇
🍄 SOMMAIRE
- Être obligatoirement propre en maternelle est-il dans un texte officiel ?
- Un accident pipi est vite arrivé : qui s’occupe du change à l’école ?
- L’apprentissage « difficile » de la propreté est-il un échec ?
- Acquérir la propreté : à quel âge ?
- Les trucs et astuces pour être prêt à apprendre la propreté
- L’essentiel sur l’acquisition de la propreté
ÊTRE OBLIGATOIREMENT PROPRE EN MATERNELLE EST-IL DANS UN TEXTE OFFICIEL ?
Nous nous posons souvent cette question. Rassurez-vous, aucun texte de loi oblige à être propre lorsque votre enfant intègre la collectivité en milieu scolaire. Bien au contraire, dans le Journal Officiel du Sénat une publication indique :
« Son acquisition ne peut en aucun cas être une condition qui empêche l’inscription et la fréquentation de l’enfant à l’école. »
JO du Sénat – 22/07/2021
☛ Il est donc recommandé et non obligatoire d’être propre à la rentrée.
Qu’en est-il des couches en petite section à la maternelle ? Sont-elles autorisées ?
☛ L’utilisation de couches en petite section à la maternelle peut varier en fonction des politiques et des pratiques de chaque établissement scolaire. En général, la plupart des maternelles s’attendent à ce que les enfants soient en cours d’apprentissage de la propreté, mais elles peuvent faire preuve de souplesse en fonction des besoins individuels.
Certains peuvent encore avoir besoin de porter des couches en petite section, car ils n’ont pas terminé la phase d’apprentissage. Dans ces cas, les éducateurs de la petite enfance et le personnel de la maternelle peuvent apporter leur soutien en aidant à utiliser les toilettes régulièrement, en les encourageant à être autonomes et en travaillant en étroite collaboration avec les parents pour faciliter la transition vers l’utilisation des toilettes. Mais ils ne sont en aucun cas remplaçants des parents pour ce rôle.
Il est important de communiquer avec l’équipe pédagogique de la maternelle pour discuter des besoins individuels de votre enfant en matière d’apprentissage de la propreté et de l’utilisation des couches.
Enfin, il est courant que certains élèves aient encore besoin de couche à la maternelle (surtout lorsque la sieste sans couche est impossible), et cela ne doit pas être considéré comme un échec. Chaque enfant se développe à son propre rythme, et l’objectif principal est de soutenir leur apprentissage et leur développement de manière positive et adaptée à leurs besoins.
💡 Pour mon aîné, nos avions discuté avec l’enseignante quant à ses siestes humides. Nous avions convenu qu’il dormirait tout de même sans couche au risque de devoir le changer régulièrement.
Résultat : au bout de 2 petites semaines quasiment plus d’accident au coucher !
— Christine –
UN ACCIDENT PIPI EST VITE ARRIVÉ : QUI S’OCCUPE DU CHANGE À L’ÉCOLE ?
Durant une activité ou bien la sieste en maternelle, un enfant propre/pas encore propre peut s’oublier et se faire pipi dessus. En général l’Atsem se charge d’aider l’enfant à se nettoyer et se changer, et veille à respecter la confidentialité et la dignité de l’enfant pendant la procédure. Il est souvent demandé aux parents de fournir des vêtements de rechange pour leur enfant.
L’atelier du bon point propose des sacs à linge spécialement conçus pour une utilisation facile et une hygiène préservée des vêtements.
💡 Dans les écoles de mes enfants, ils rentraient à la maison avec un sac contenant les vêtements souillés. Je repérais l’accident-pipi de loin car ce sac était accroché au cartable !
— Christine –
L’APPRENTISSAGE « DIFFICILE » DE LA PROPRETÉ EST-IL UN ÉCHEC ?
Non. Et l’apprentissage peut varier considérablement d’un enfant à l’autre. Certains enfants peuvent apprendre rapidement et facilement, tandis que d’autres vont rencontrer des difficultés et nécessiter plus de temps et de patience.
Lorsqu’un enfant rencontre des difficultés dans l’apprentissage de la propreté, il est essentiel d’adopter une approche patiente, positive et encourageante. Chaque enfant est différent, et il est essentiel de fournir un soutien approprié et une attitude positive (ne surtout pas culpabiliser) pour les accompagner dans ce processus.
Apprenez à accepter le fait que votre enfant va se développer à son rythme.
En outre, acquérir la propreté est un processus complexe qui implique :
- la coordination entre le contrôle des sphincters,
- la compréhension des signaux corporels,
- et la capacité de communication.
Il est également important de se rappeler que les accidents et les régressions sont courants, même pour les enfants déjà propres.
Dites-vous que « tout vient à point à qui sait attendre » : à priori en fin d’année de petite section l’accident pipi est assez rare !
L’AQUISITION DE LA PROPRETÉ : À QUEL ÂGE ?
Vous vous demandez probablement à quel âge on peut apprendre le pot. On débute en général vers 2 ans. La plupart des enfants sont propres pour les selles et l’urine le jour entre 2 et 4 ans, et la fin du pipi au lit la nuit parfois plus tard. L’apprentissage prend en moyenne de 3 à 6 mois.
Il y a plusieurs facteurs qui peuvent influencer le moment où certains enfants sont capables d’aller au pot plus tôt que d’autres. Tout dépend de :
- La maturité physique : le développement des muscles de la vessie et des sphincters est important pour la maîtrise de la propreté. Certains enfants peuvent atteindre cette maturation plus rapidement que d’autres, ce qui leur permet d’acquérir le contrôle des fonctions urinaires et intestinales plus tôt.
- Le développement cognitif : l’apprentissage de la propreté nécessite une compréhension des signaux du corps et de la capacité à les interpréter. Les enfants qui ont développé des compétences cognitives avancées, comme la capacité à suivre des instructions simples et à anticiper leurs besoins, peuvent être plus enclins à acquérir rapidement la propreté.
- Les modèles de référence et l’environnement familial : ils peuvent jouer un rôle important dans l’apprentissage. Les enfants qui sont exposés à des modèles de comportement adaptés et positifs en matière de propreté, qui reçoivent un soutien affectif et des encouragements de la part de papa et/ou maman, ou des personnes qui s’occupent d’eux, peuvent être plus motivés et réussir plus rapidement.
- L’individualité de l’enfant : chaque enfant est unique et se développe à son propre rythme. Certains enfants sont plus enclins à explorer et à développer leur autonomie plus tôt que d’autres, ce qui peut inclure l’apprentissage de la propreté.
- L’âge de propreté garçon ou fille : on peut observer que les garçons atteignent la propreté plus tard que les filles, mais encore une fois tout dépend de l’enfant. Certaines recherches montrent que les filles peuvent développer des compétences de contrôle de la vessie plus rapidement que les garçons en raison de différences anatomiques et hormonales. Par exemple, les filles peuvent atteindre la maturité des muscles de la vessie et des sphincters plus tôt que les garçons. Cela peut expliquer pourquoi certaines filles sont prêtes à être propres plus tôt.
Il est important de noter que ces facteurs peuvent varier d’un enfant à l’autre, et qu’il n’y a pas de règle stricte. Chaque enfant a son propre rythme et il est essentiel de lui offrir un soutien positif et adapté.
LES 6 TRUCS ET ASTUCES POUR APRENDRE LA PROPRETÉ
Voici des suggestions pratiques et des conseils qui peuvent aider à faciliter le processus d’apprentissage de la propreté. Ces astuces sont souvent basées sur des techniques éprouvées et des conseils d’experts en développement de l’enfant. L’important est de créer une routine, de reconnaître les signaux de l’organisme, d’utiliser des récompenses et de fournir un environnement favorable à l’apprentissage.
Astuce n°1 : choisir le pot d’apprentissage de la propreté qui lui plaira
Sans pot, pas de pipi sans couche ! Dans les commerces vous trouverez une multitude de pots : classique, à thème (ressemble à une voiture, ou même des toilettes…c’est logique en soi !), un urinoir pour garçon à fixer au mur, un réducteur de toilettes… proposez à votre enfant de le choisir avec vous et il l’adoptera plus facilement. Assurez-vous que votre enfant peut facilement atteindre les toilettes ou le pot et se sentir en sécurité lorsqu’il les utilise.
💡 Personnellement, j’ai opté pour un urinoir pour mon cadet : ludique avec son petit moulin qui tourne au contact de l’urine. De plus, il est facile à fixer sur un mur carrelé avec ses ventouses ! Quel succès !
— Christine –
Astuce n°2 : porter une culotte d’apprentissage
Les culottes d’apprentissage sont conçues pour faciliter la transition de l’utilisation des couches vers l’utilisation de sous-vêtements. Elles peuvent devenir vos alliées pour :
- La sensation de sous-vêtements : l’enfant se sent plus autonomes et se peut se préparer mentalement à abandonner les couches. Faciles à enfiler et à retirer, elle lui permet de gagner en autonomie lorsqu’il se rend aux toilettes.
- La sensation d’humidité : contrairement à la couche, la culotte d’apprentissage a une capacité d’absorption limitée. Elle permet à l’enfant de ressentir l’humidité lorsqu’il a un accident, ce qui peut l’aider à prendre conscience de ses sensations corporelles et à associer l’envie d’uriner avec l’utilisation des toilettes.
- La protection contre les accidents : la culotte d’apprentissage n’est pas aussi absorbante que la couche, mais offre néanmoins une certaine protection contre les petites mésaventures, ce qui peut aider à réduire les dégâts dans le pantalon et sur le sol.
Astuce n°3 : créer une routine sur la pause toilette
Emmenez votre enfant aux toilettes à des moments définis, par exemple après les repas ou avant de sortir. La cohérence et la prévisibilité vont aider votre enfant à comprendre ce qui est attendu de lui.
Astuce n°4 : utiliser des récompenses pour penser à aller au pot
Encouragez et récompensez votre petit bout chaque fois qu’il fait un pas vers la propreté. Cela peut être aussi simple que des éloges verbaux, des jeux ou des petites récompenses.
💡 Pour mon deuxième enfant, j’ai eu l’idée de faire choisir et coller un autocollant sur le pot à chaque passage : il a très vite collaboré et est directement parti pour être propre !
— Christine –
Astuce n°5 : ne pas faire boire trop d’eau avant le coucher
Vous-même le savez, une bonne tasse de tisane tardive vous donnera une envie pressante pendant le sommeil !
Astuce n°6 : offrir un espace qui rassure l’enfant durant son sommeil
A l’école comme à la maison, tout ce qui entoure l’enfant durant sa sieste va renforcer son sentiment de sécurité, de bien être, et donc plus favorable pour passer une nuit au sec. L’Atelier du bon point fabrique artisanalement un coussin de sieste, unique, qui fait le bonheur de centaines d’enfants depuis sa création.
Découvrez-les : coussin de sieste duo
APPRENTISSAGE DE LA PROPRETÉ DIFFICILE : L’ESSENTIEL
Etre patient et persévérant est la clé : l’apprentissage de la propreté peut prendre du temps, des semaines ou des mois, et il y aura probablement des accidents en cours de route. Restez calme et encourageant, et évitez de gronder ou de punir votre enfant en cas d’accident. Répétez les étapes sans mettre la pression et continuez à lui enseigner les bonnes habitudes d’hygiène.
Si vous rencontrez des difficultés persistantes dans l’apprentissage de la propreté, il peut être utile de consulter un pédiatre ou un professionnel de la santé pour obtenir des conseils supplémentaires et exclure tout problème médical éventuel.
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